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  • Interroger les passages du réel à ses représentations.

     

  • Questionner les parties subjectives et objectives qui constituent les représentations et qui les rendent identifiables ou non.

     

  • Explorer les limites de la fonction de l'image, entre la transmission et la transformation du réel.

     

Entre ces limites, je mène mon travail plastique à l'aide de plusieurs médiums.

Le travail de Michel Bidet explore la fonction de l'image et de ses limites. Il mène avant tout un travail pictural sur l'altération du motif ou sa transformation qu'il décline à travers différents médiums comme le dessin, la gravure, la peinture ou la vidéo. Dans ces trois oeuvres extraites d'une série de huit compositions, Michel Bidet travaille d'abord d'après observation de la réalité. Sur des petites plaques de zinc (10x15cm) il grave le dessin des espaces vides entre des objets, le vide représenté devient forme pleine tandis que l'objet disparaît dans le blanc de la feuille. Les hachures sont utilisées ici pour la répétition systématique de la ligne qui devient une surface modulée. Ces noirs lumineux sont obtenus à l'eau forte1. Les plaques gravées sont ensuite assemblées et superposées en plusieurs passages sous presse apportant ainsi des zones grises et un volume blanc à l'ensemble de la composition. En donnant à ces formes composées une assise, Michel Bidet les fait volontairement basculer dans une figuration imaginaire. Sur ce terrain d'indétermination que sont les images, ces éléments vestiges deviennent la nouvelle trame d'un répertoire imaginatif, figures librement adaptées et retravaillées ensuite par l'artiste dans d'autres compositions à l'eau forte ou en peinture.

 [1] Gravure à la pointe métallique sur une plaque recouverte de vernis. Elle est passée dans un bain d'acide qui va mordre les parties non recouvertes par le vernis. La plaque est ensuite encrée et imprimée sur papier.

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 Sandra Doublet à l'occasion de l'exposition « Regards croisés » des nouvelles acquisitions de l'Artothèque d'Angers en 2017

Les trois eaux fortes: efc3; efc4 et efc6,  acquises par l'Artothèque d'Angers
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                                                       Combinaison de réels, 2015 Installation - Vidéo, huiles sur toiles, eaux fortes encadrées, craie et carton peint


Le dispositif de La borne amène l'art dans la rue. Ici les vitres partiellement occultés laissent une percée visuelle tel un trou de serrure. Le piéton passant à proximité désir ainsi devenir regardeur.

L'attention est orientée sur un réel situé entre le signifiant et l'in-signifiant. Ce rapport contemplatif au réel s'opère par l'intermédiaire de l'image avec trois médiums différents, trois décalages. 
La vidéo qui tente de capturer dans un temps long et statique un réel contingent.
La peinture qui tente de saisir l'aura d'un réel transcendant. 
Le dessin à l'eau forte qui transforme l'espace laissé vide observé entre les objets en des formes qui invitent le regardeur à une interprétation.

Sur le mur, un déploiement diagrammatique combine ces trois vocabulaires d'images en écrivant une phrase avec des formes géométriques simples, le trait, le cercle, l'étoile.

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